samedi 29 juillet 2006

Arrête de dire.

I'm not pissed off. Mais "arrête de dire", ça peut convenir à plein de choses. Je vais arrêter de dire et de répéter les treize points précédents concernant mon certificat prochain en... rédaction professionnelle.

Parce que je me suis inscrite hier matin, vers 9h23.

L'université a vieilli. Les marches du De-Koninck son encore plus usées qu'en 2000, à ma sortie du bac. Elles fendillent maintenant un peu là où, avant, le mélange de béton n'avait fait que courber et la patine, pâlir. Les bacs de recy ne me semblent plus neufs, eux-mêmes devraient passer dans le tordeur. En 1997, c'était tout nouveau, tout beau, et la seule chose qu'on pouvait leur reprocher, à ces poubelles, c'était de prendre trois fois l'espace-corridor d'une seule poubelle à déchets. Elles font maintenant partie du décor, elles sont aussi défraîchies que le reste.

Bref, je retourne à l'université, pour deux sessions. Je dis ça, mais je ne suis pas encore "admise". Je suis seulement "inscrite". Alors, j'attends. Vous le saurez bien assez tôt si je suis acceptée ou refusée.

Même que, les paris sont ouverts!

Z.

jeudi 27 juillet 2006

La fac.

J'ai dans l'idée, comme qui dirait, de retourner à l'école.

Un, je me pogne le cul ici, je fais des révisions, j'attends les sessions de corrections, je joue à HammerHeads jusqu'à ce que le trial soit fini, je crie un peu après Pou, je fais des BBQ, j'appelle des monsieurs et des madames ou je téléphone à ma mère pour savoir comment vont ses diverticulites.

Deux, retourner à l'université, c'est pas si difficile que ça.

Trois, si je fais ce certificat, dont je ne vous ai pas encore donné le nom secret, j'aurai peut-être encore plus le goût de faire des contrats pour des gens cools.

Quatre, aller à l'école, ça veut dire avoir besoin de fourniture scolaire.

Cinq, J'ADORE Bureau en gros.

Six, je dois ben être encore assez intelligente pour suivre des cours donnés par des débiles qui ne savent qu'enseigner.

Sept, je suis peut-être encore capable de "me faire des amis".

Huit, "on n'a jamais trop de cordes à son arc". (Mais moi, j'ai même jamais vu un arc avec plus d'une corde. À moins que je ne connaisse pas le système d'échange de cordes d'arc.)

Neuf, M-Chue m'encourage. Tom m'encourage (un peu). Ma maman m'encourage. Mon grand frère, il ne le sait pas encore.

Dix, est-ce que mon père m'encouragerait?

Onze, ça a l'air intéressant.

Douze, je ne suis pas encore enceinte, je n'ai pas encore rempli de papier d'adoption. Comme le dit ma femme, je peux bien être enceinte sur les bancs d'école. Mais sur les bancs d'école avec un bébé, c'est moins sûr.

Treize, je peux continuer à faire de l'aqua et sûrement la grosse session de correction de mai.

Qu'est-ce que j'attends?

Z.

dimanche 16 juillet 2006

Mastercard.

Table ronde Pembrook, 83.99$.
Parasol Pembrook, 29.99$.
Socle de parasol Pembrook, 19.99$.
Six fauteuils Pembrook, 186.00$.
Total du set de patio, taxes incluses, 368.05$.

Se faire rembourser et se débarrasser de cette merde qui rouille avant même d'être utlisée, priceless.

jeudi 13 juillet 2006

Sur les lieux de l'excavation.

C'est drôle comme les gens posent des questions mais ne veulent pas vraiment savoir la réponse. C'est drôle comment, quand la réponse vient d'une femme qui parle de sa femme, ces gens insistent sur le fait que c'est correct. Dans le sens de : "C'est correct, ne va pas plus loin, j'ai compris, n'en parlons plus, enough. Je te disais juste que j'avais vu quelqu'un sortir de ta maison et que je pensais que tu louais ton sous-sol."

On a un peu envie de répondre au "c'est correct" : "Eh oui, et moi, je t'ai juste dit que non, je ne louais pas le sous-sol, que c'était ma femme que t'avais vue."

Et en plus, j'avais fait une petite blague dans le genre très hétéro-on-est-comme-les-autres pour calmer sa surprise, du genre : "Il faut ben que quelqu'un les paye ces travaux-là! He-he. Elle partait travailler."

Mais dans le fond, j'avais envie de lui dire : "Mêle-toi donc des tes affaires, maudit curieux. Qu'est-ce que ça peut bien te faire à toi que je loue mon sous-sol où que je sois baisée par une fille? Ou que ma locataire du sous-sol me baise? Ou que ma femme vive au sous-sol? Et qu'on baise dans nos fondations, tiens!"

Mais je me suis tue bien avant que j'articule les mots. Et lui, il souriait de gêne. "C'est ben correct. C'est ben correct."

C'est drôle comment je n'avais pas besoin de lui pour le savoir.

lundi 10 juillet 2006

Fin des vacances et suite de l'été.

Je suis à moitié habillée (donc à moitié nue) et à moitié réveillée (bon, ça fait peut-être des tiers si je suis vraiment un tout) et c'est ma dernière journée de vacances.

Je devrais dire que c'est la dernière journée des vacances de M-Chue, mais ça me console de mon sentiment de loserisme de dire que ce sont mes vacances à moi aussi. Après tout, j'ai travaillé juste avant le congé.

Prochaine session de correction : session de reprise d'août.

Qui ? Des ados, des adultes, des surdoués qui font leur cinquième secondaire entre juin et juillet.

Quand ? Entre deux camps d'été, entre deux bières.

Combien de participants ? Tous ceux qui ont coulé la première fois, tout ceux qui ont envie d'essayer de passer leur secondaire, en plein été.

Combien de tentatives? Peut-être une ou deux. Peut-être sept, huit.

Combien de temps ? Pour moi, ça ne dure qu'une semaine, formation incluse. Ça se termine vite, on les recale tous. (he-he-he)

*****


Aujourd'hui, y'a le contorsionniste et sa famille qui partent du lointain Blainville pour venir voir Mamou et TT à Québec. Ils vont aussi se tapper Zanzie et M-Chue, pour le plaisir.

Demain, j'ose espérer que nous aurons la visite de l'Excavateur enfin engagé pour "mettre ça propre" devant et derrière la maison.

Après demain, j'ose espérer que nous aurons la visite de l'Excavateur s'il n'est pas venu demain.

Après, après demain, j'ose espérer que je vais pouvoir admirer mon devant comme mon derrière.

(de maison)

Z.