lundi 21 avril 2008

Arsène, Côme ou Calixte

Ce n'est pas une blague. Les noms mis dans mon titre, je les aime. Pensez ce que vous voulez. Après mon Pamphile adoré (mais détesté de tous), je récidive avec ma M-Chue, et suis tombée en amour avec ces nouveaux prénoms.

Nous verrons vraisemblablement notre deuxième fils cette semaine, jeudi ou vendredi, ou la semaine prochaine. Quand son arrivée approche, on a envie de faire plaisir à ce petit et de le gâter. On a aussi envie de lui donner un prénom que sa mère bio n'a pas choisi. Comme la première fois, le nom que porte déjà Bonichon n'est pas si mal. Il est agréable à l'oreille, mais commun. Et si vous êtes perspicaces, vous aurez compris que j'aime les prénoms originaux.

Francophones, first. Et peu communs. Je suis loin de vouloir lui donner un nom de l'antiquité grecque ou de proposer un nom d'objet comme pelle mécanique. Non, je veux un prénom qui existe, mais qui est peu porté, si possible. Je ne m'identifie plus aux noms chéris, mais snobs, pour lesquels j'optais quand j'étais plus jeune comme Charles ou Alexandre. Je nage plutôt en duo avec ma blonde entre les Joseph, les Élie, les Pamphile et les Calixte. Oui, ça ressemble à câliss...

Pour les filles, il y a encore Josephe, avec un e. Il y a Thérèse que personne n'aime. Il y en a d'autres.

Bonichon pourrait avoir les cheveux foncés. Si c'est le cas, je ne vois qu'un Joseph. Les autres sont blonds ou châtains. S'il est très roux, je repenserai à mon affaire.

Z.

mercredi 2 avril 2008

Cherchez dans votre petite monnaie

Je n'ai plus de sous. De cents. De huards. De voiliers et de caribous. J'en cherche chaque jour. Ils se "perdent" tous dans les parcos de l'hôpital St-François-D'Assise où dort ma maman depuis trois semaines. J'ai manqué deux jours, ceux, au début, où elle m'a dit de ne pas y aller. Ça fait beaucoup d'ours polaires... mais les stationnements gratuits ne durent qu'une heure et j'ai besoin de plus que ça pour dire bonjour à ma mère, pour l'embrasser, pour lui masser les jambes, les pieds et les mains, pour faire le ménage de sa chambre, pour aérer son lit, pour prendre un sucre à la crème de ma tante Marie et pour regarder ce qui se cache sous le couvercle du plateau de bouffe qui arrive vers 12h15. Ça me prend plus qu'une heure pour la réconforter de ce qui lui arrive, pour lui dire que je l'aime et pour entendre que je suis belle. De son lit, elle me voit d'un autre oeil. Au début, je me disais : "C'est la morphine.", mais là, je sais que c'est seulement "ma maman" et que, avant, elle me regardait peut-être sans m'apercevoir, mais qu'elle me voit toute entière maintenant.

Elle récupère (lentement) d'une opération qui a été doublée d'une autre la semaine d'après. Aujourd'hui, elle pleurait. Elle avait essayé de marcher seule le matin et ça n'avait pas été un succès. Je lui ai dit qu'elle avait marché pour la première fois hier, trois fois peut-être, mais accompagnée et que, je le lui ai répété, que c'était sa première fois depuis dix jours au moins! Elle était tellement découragée. Je l'ai prise dans mes bras, le manteau encore sur le dos, dans sa chambre pour une fois ensoleillée.

C'est dur.

La BM
Ma tête est encore enceinte. On s'est remise sur la liste de la Banque Mixte et, le jour même, on nous a présenté, sur papier, un nouveau poupon à accueillir. Je pense déjà à son arrivée même si je sais que le projet peut avorter si un des parents réagit violemment quand on lui apprendra que son bébé viendrait vivre dans une famille homoparentale. On a dit à notre TS qu'on se retirerait du dossier si ça arrivait, mais, même si je sais que c'est la bonne décision, j'ai de plus en plus envie de voir ce Bonnichon et de l'élever avec ma M-Chue dorée.

Z.