jeudi 25 juin 2009

Quand ça fait tellement trop longtemps qu'on ne sait même plus comment écrire.

Ouaip, ça fait longtemps.

Je préfère lire le blogue de ma blonde que d'écrire le mien. Elle écrit mieux, elle écrit plus souvent, elle vit des choses qui ressemblent à mes péripéties quotidiennes, elle me donne le goût d'écrire, mais je ne m'y résous jamais.

Alors voilà, aujourd'hui, oui.

Mon petit Bonichon d'amour est à la fois une boule de miel et une boule de fiel. Il est hardi, fier, rigolo, ricaneux, imitateur, enjoué et jacasseux. Mais il est gâté, un peu téteux, très paresseux et préfère chigner au lieu d'apprendre des mots qui le serviraient bien.

Dans la prochaine année, pour ceux qui ne le sauraient pas encore, on passe à l'adoption. Presque sans doute. Ça me rend toute folle et je me sens comme à la fin d'une année scolaire : le temps ne peut plus passer assez vite. J'ai hâte que ce soit fait. Done. Bonichon à nous, avec un passé qu'on ne cachera jamais, mais aussi avec un présent et un futur tellement cools que c'est pas disable.

On est en ville maintenant.

On a des constructions autour du bloc, sur le bloc, dans le bloc, tous les jours. On espère que ce sera terminé avant les semaines de la construction, mais dans le fond, on sait bien que non, qu'on va être en suspend pendant deux semaines et qu'il va encore y avoir à faire à la fin de juillet. On braille.

On a un Cirque aussi, qui chante et qui bouge cinq soirs par semaine. On a connu un seul soir pour l'instant. Après quelques fois, je vais bien me résigner à participer à la fête au lieu de chiâler contre le manque de stationnement et les rues (MA rue) fermées.

Malgré tout, on est vachement bien au petit condo dans la prairie. On se la coule douce dans un divan Natuzzi. On fait nos fraîches, on boit de la sangria à la canneberge toute prête de l'épicerie, on marche et on a chaud.

Z.