mardi 17 janvier 2006

La création, sans le sens biblique

Mon bel ami Linotte (Tête de) a écrit un post concernant sa toute nouvelle entrée en création littéraire. Une mineure (ou un certificat, dépendamment du but final) qui se donne, pour notre part, à l'UL, mère du Rouge et Or dont je me fous un peu.

Linotte disait qu'un prof avait déjà réussi à le faire réfléchir en affirmant qu'il n'y avait pas de contexte idéal pour écrire. (Bon, je paraphrase, vous l'aurez compris, mes braves.)

Yé suis d'accord!

J'ai écrit dans un escalier, les fesses sur le bord d'une marche, dans un corridor du De Koninck, en attendant le doyen. J'ai souvent pris les dernières pages de mes cahiers de note pour commencer des nouvelles ou pour copier les puissants mots d'un prof en plein magistrat, les mots qui pouvaient m'allumer pour une envolée future. J'ai, bien sûr, écrit sur des serviettes de papier au restaurant. J'ai écrit sur mes murs de chambre. J'ai écrit sur des feuilles à dessin alors que les enfants barbouillaient sur la table. J'ai écrit dans mes mains. N'importe où.

La solitude pour écrire, bof.
La solitude pour la réécriture, d'accord.

Quant à mon ami Linotte, appelons-le Lin, je lui souhaite de découvrir des personnages et des intrigues dans sa soupe et ses céréales.

Z.

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