mardi 28 février 2006

Comme les autres

Ça a tout pris, surtout l'aide de ma femme, pour mettre une image dans ce blog. Elle n'apparaît pas encore, M-Chue m'a dit que ça pouvait prendre un petit temps. Vous la verrez prochainement, il s'agit de mon logo de mariage. M-Chue l'avait fait pour nos stylos-cadeaux-d'invités et pour des auto-collants qu'on a utilisés un peu partout sur la papeterie du mariage.

Sur le logo, je suis la ronde avec les cheveux de fille. M-Chue est le petit gars avec les cheveux piquants. Elle n'a pas mis d'oreilles aux personnages, sinon, vous auriez vu ses boucles d'oreilles et vous auriez su que c'était aussi une fille. Bon.

Z.

lundi 20 février 2006

Sous le parapluie

Aujourd'hui, j'écris sous le parapluie, il fait trop soleil.

Tant qu'on n'aura pas de rideaux dans le bureau, chaque journée lumineuse me fera sortir mon parapluie. Je vois beaucoup mieux l'écran et mes yeux ne sont pas aux trois quarts fermés. À la bibliothèque de Saint-Augustin-de-Desmaures, quand j'y travaillais, les écrans d'ordinateur une couleur avait des casquettes quand il faisait trop beau et que le soleil entrait par les puits de lumière. Ça n'aidait pas vraiment, moi, je ne voyais toujours rien en tout cas. Il fallait mettre sa tête au complet sous la palette pour obtenir une lecture adéquate. Mon parapluie, lui, fait des miracles.

J'ai enveloppé les petits cadeaux de ma M-Chue ce matin, entre la désolation du géantiste canadien qui venait de prendre la 4e place et l'envoi à la corbeille de mes vingt-et-un courriels spamodiques. Ils (les cadeaux) sont menus et j'espère que ma C. les aimera.

Hier, nous recevions une partie de la belle-famille pour la fête en avance de Mme C. et de sa fille (ma femme). La dame de 66 ans, qui en paraît encore 55, a eu la charmante idée, il y a près de 28 ans, d'accoucher le lendemain de sa fête. Pour sa fille, elle a acheté une couverture chauffante, suivant mes judicieux conseils. Moi, mes pieds, ils n'en peuvent plus de servir de calorifère.

Quote du neveu adoré à propos de l'entité Zanzie-M-Chue : "Quand est-ce qu'elles vont en avoir un bébé?"

Ben oui... hein, quand?

Z.

mardi 14 février 2006

À deux, ça va deux fois mieux.

Si mon mariage tient la route comme des poulpes au restaurant, je ne passerai plus jamais une Saint-Valentin tout seule. Peut-être ailleurs que ma blonde, mais jamais célibataire.

À 15 ans, je n'aurais jamais osé espérer avoir quelqu'un dans ma vie pour si longtemps et pour de si jolis moments. Adolescente, je pensais plutôt que les grosses comme moi étaient chanceuses si elles avaient, par hasard, un chum le 14 février. Elles avaient de la chance ou bien le gars en question avait perdu un pari. J'espérais que mes meilleurs amis tombent en amour avec moi la semaine avant la St-Valentin, je préparais des p'tits mots amicaux pour le courrier spécial organisé par l'école en me disant que, cette année-là, enfin, j'allais recevoir un message anonyme d'un étudiant qui m'aurait remarqué à la café. Je trouvais ça ben rough. Je recevais encore des bonbons à la cannelle en forme de coeur de la part de mon père et un p'tit cadeau cool provenant de ma mère. J'aimais dire que c'était con la St-Valentin, que c'était seulement une fête commerciale! J'avais tellement de peine.

Je trouve encore ça idiot la St-Valentin, mais seulement parce que je dis "Je t'aime" à ma M-chue vingt fois par jour anyway, tous les jours, pour le fun, pour qu'elle ne l'oublie pas. Je trouve ça con parce que c'est juste un moyen de faire monter les ventes dans les centres de relaxation qui annoncent, seulement à l'attention des hommes qui oublient tout, des massages au chocolat. Les femmes doivent se faire gâter 24 heures dans l'année et préférablement entre le 13 février 23h59 et le 15 février 00h01. Les hommes, fuck it, et le reste de l'année aussi.

Ce que je regrette tout de même, c'est que manger des sushis à la St-Valentin, ça reste agréable. Ce soir, y'en n'aura pas parce que je travaille. Mais c'est l'fun parce que je vais encore plus pouvoir me foutre de cette fête rouge et rose et célébrer mon amour pour Poune demain : anniversaire de mon grand-père qui applaudira nos baisers qu'il observera d'en-haut.

Z.

lundi 6 février 2006

Des murs, 160$, de la neige surprise et IGA.

Vers 9h ce matin devraient arriver Monsieur I. et son acolyte. Ils construisent des murs dans mon sous-sol. Des murs qui étaient là l'an passé mais qui ont été démolis et qui doivent donc être refaits pour cacher les fondations de béton de ma maison en tire-bouchon.

Monsieur I. entre et sort d'ici comme d'une maison de débauche : à n'importe qu'elle heure, le sourire aux lèvres et une bonne blague de convenance à la langue. Après la mise en place des murs, on ne devrait pas revoir M. I. avant le printemps.

Hier, Bébé et moi étions supposées être à Montréal pour bercer le nouveau-né de mon grand-frère. Changement à l'horaire, notre visite me semblait un peu trop rapprochée de la sortie de l'hôpital de la famille. Je crois bien partir pour Blainville en fin de semaine prochaine. Nous étions donc dimanche, 5 février, et c'était soirée de SuperBowl. Le chili et les pilons moutarde et miel étaient à l'honneur chez ma mère et nous avons décidé d'aller y faire un tour. Le pot (dire pott) des prédictions s'élevait à 160$ grâce au commentaire d'un invité qui a décidé que chacun devait mettre 20$ pour espérer gagner cette loto footballesque. Nous n'étions pas beaucoup, mais un vingt, c'est quatre fois plus (alléchant) que l'année dernière où nous avons misé cinq dollars chacun. Si je vous en parle, c'est bien sûr parce que j'ai gagné ce pot d'une valeur inestimable quand on vient de s'acheter une maison avec ma prédiction de 23-13 Steelers. Ça nous payerait même deux fois un souper de makis pour la St-Valentin! (Yay!)

Il y a quelques instants, j'ai vu une tempête surprise, d'une durée de 60 secondes, comparée, ayant pour titre : Je t'ai bien eu.

Et maintenant, je pars pour l'épicerie, mon nouveau refuge. J'espère trouver des idées de repas pour skieurs affamés.

Z.